about
Performing community garden, 2021.
community Project: storytelling, textile, plants, performance ,
bio: ( French is down)
Xece, "Khadija Baker" is Kurdish-Syrian Tiohtià:ke/ Montréal-based interdisciplinary artist. Baker completed her MFA studies at Concordia University 2012. She is a core member of the Centre for Oral History & Digital Storytelling (COHDS) at Concordia University. Her installations investigate social and political themes centered on the uncertainty of home as it relates to persecution, identity, displacement, and memory. As a witness to traumatic events, unsettled feelings of home are a part of her experience. Her multidisciplinary installations often combine textiles, sculpture, performance, sound and video, and involve participative storytelling and performance to create active spaces for greater understanding. Baker continues her research creation at the Centre for Interdisciplinary Studies in Society and Culture (CISSC) at Concordia University.
Baker has had solo exhibitions at galleries and institutions across Canada and has also participated in many international exhibitions, including, live performance with Atassi Foundation at Alserkal, Dubai, the 3rd Istanbul International Triennial, Istanbul, Turkey; the 6th DocuAsia Forum, Vancouver, Canada; the 12th International Exile Film Festival, Gothenburg, Sweden; the 27th Instant Video festival, Marseille, France; the inaugural Syria Contemporary Art Fair, Beirut, Lebanon; the 17th CONTACT Photo Festival, Toronto, Canada; the 2nd Biennale of IZMIR, Turkey; the 18th Biennale of Sydney, Australia; the 6th OFTTA festival, Montréal, Canada; the 10th International Diaspora Film Festival, Toronto, Canada; the 22nd Festival Les Instants Vidéo, Marseille, France; the 1st New York Kurdish Film Festival, New York, USA; the 19th and 13th Festival Accès Asie, Montreal, Canada; the 5th London Kurdish Film Festival, London, UK; and the official exhibition marking Damascus’ role as the 2008 UNESCO Arab Capital of Culture, Damascus, Syria – as well as well as group shows in Vienna, Austria; Paris, France; Berlin, Germany; Delhi, India; Beirut, Lebanon; London, UK; New York and San Francisco, USA; and several locations across Canada and Cultural capitals around the globe. She was also awarded several research, creation and travel grants from the Canada Council for the Arts and the Conseil des arts et des letters du Québec. Baker was a winner of the 2020 Cultural Diversity in Visual Arts Award; she was awarded Rewilding Arts Prize by David Suzuki Foundation and Rewilding Magazine. Most recently she was awarded Miriam Aaron Roland Family Scholarship for her research creation at Concordia University.
Bio :
Xece, "Khadija Baker" est une artiste interdisciplinaire Tiohtià:ke/ montréalais qui travaille principalement des installations combinant vidéo, art numérique, son, animation et textile. Ses oeuvres sont pour la plupart créées in situ et impliquent le visiteur de plusieurs façons : par des caractéristiques sensorielles ou encore par la création d’un espace actif propice à l’échange et au partage de récits. L’artiste a également une pratique performative, soit devant public et documentée en vidéo, soit vidéographique. La performance chez Khadija est un acte d’affirmation. En utilisant son corps, elle sent qu’elle s’impose en tant qu’artiste, en tant que femme. En prenant sa voix, elle brise l’image traditionnelle de la femme qui endosse souvent plusieurs rôles, différents selon les époques et les cultures. Dans ses performances, elle crée des liens de proximité avec le public, qui prend part à ses actions. Dans son travail en général, c’est l’échange avec l’autre qui est manifeste. Khadija est née et a vécu en Syrie jusqu’en 2001 pour ensuite s’installer à Montréal, où elle a fait des études en arts visuels (baccalauréat en Studio Arts et maîtrise en Open Media à l’Université Concordia) et commencé une pratique professionnelle. Elle est marquée par son expérience de migration à plusieurs niveaux. Dans tous les cas, son travail se penche sur des questions sociales et politiques en lien avec la persécution, le déplacement et la mémoire. En quittant la Syrie, Khadija s’est mise à réfléchir à son pays d’origine, puis à son nouveau pays, et à l’espace qu’elle habite. Dès que la frontière a été traversée, il a été question pour elle de poser de nouveaux regards sur ce qu’elle avait quitté et sur ce qui se posait devant elle. En ne percevant pas cet état comme une altérité, mais comme une continuité. elle a reçu le prix Rewilding Arts de la Fondation David Suzuki et du magazine Rewilding. Plus récemment, elle a reçu la bourse de la famille Miriam Aaron Roland pour sa création en recherche à l'Université Concordia.