about

Xece, Khadija Baker

Xece, "Khadija Baker" is Quebecer-Canadian-Kurdish-Syrian Tiohtià:ke/ Montréal-based interdisciplinary artist. Baker completed her MFA studies at Concordia University 2012. She is a core member of the Centre for Oral History & Digital Storytelling (COHDS). Her installations investigate social and political themes centered on the uncertainty of home as it relates to persecution, identity, displacement, and memory. As a witness to traumatic events, unsettled feelings of home are a part of her experience. Her multidisciplinary installations often combine textiles, sculpture, performance, sound and video, and involve participative storytelling and performance to create active spaces for greater understanding. Baker exhibited internationally at many cultural capitals and across Canada. She had several research, creation and travel grants from the Canada Council for the Arts and the Conseil des arts et des letters du Québec. She won the 2020 Cultural Diversity in Visual Arts Award, 2023 David Suzuki Foundation Rewilding Arts Prize winner and Miriam Aaron Roland Family award.


Xece, "Khadija Baker" est une artiste interdisciplinaire Québécois-Canadienne-Kurde-Syrienne basée à Tiohtià:ke/ montréalais qui travaille principalement des installations combinant vidéo, art numérique, son, animation et textile. Ses oeuvres sont pour la plupart créées in situ et impliquent le visiteur de plusieurs façons : par des caractéristiques sensorielles ou encore par la création d’un espace actif propice à l’échange et au partage de récits. L’artiste a également une pratique performative, soit devant public et documentée en vidéo, soit vidéographique. La performance chez Khadija est un acte d’affirmation. En utilisant son corps, elle sent qu’elle s’impose en tant qu’artiste, en tant que femme. En prenant sa voix, elle brise l’image traditionnelle de la femme qui endosse souvent plusieurs rôles, différents selon les époques et les cultures. Dans ses performances, elle crée des liens de proximité avec le public, qui prend part à ses actions. Dans son travail en général, c’est l’échange avec l’autre qui est manifeste. Khadija est née et a vécu en Syrie jusqu’en 2001 pour ensuite s’installer à Montréal, où elle a fait des études en arts visuels (baccalauréat en Studio Arts et maîtrise en Open Media à l’Université Concordia) et commencé une pratique professionnelle. Elle est marquée par son expérience de migration à plusieurs niveaux. Dans tous les cas, son travail se penche sur des questions sociales et politiques en lien avec la persécution, le déplacement et la mémoire. En quittant la Syrie, Khadija s’est mise à réfléchir à son pays d’origine, puis à son nouveau pays, et à l’espace qu’elle habite. Dès que la frontière a été traversée, il a été question pour elle de poser de nouveaux regards sur ce qu’elle avait quitté et sur ce qui se posait devant elle. En ne percevant pas cet état comme une altérité, mais comme une continuité. elle a reçu le prix Rewilding Arts de la Fondation David Suzuki et du magazine Rewilding. Plus récemment, elle a reçu la bourse de la famille Miriam Aaron Roland pour sa création en recherche à l'Université Concordia.